Comme souvent pour moi tout commence à Saint Exupèry. J'utilise une nouvelle fois un service de voiturier qui pour quelques € supplémentaires m'évite: La recherche d'une place au cahotique P5. Une longue marche digne de mai juin 40. L'itinéraire en navette Schumacher où mes deux valises souhaitent se faire la malle chacune dans leur direction... Et au retour j'ajoute le "purée où est donc garée cette fichue voiture? " et aussi "pourquoi elles sont toutes grises?" dans la liste des avantages. Enregistrement rien à signaler les humains contnuent à résister aux machines ici. Court passage au salon puisque on peu supprimer l'heure de "sécurité" (recherche de la place attente navette et trajet).

14 mois sans çà... et ça ne m'avait pas manqué. Le vol en 320 etl'agilisation des escales depuis qu'AF a découvert que les portes arrières de l'avion n'étaient pas que décoratives m'a permis d'arriver à Roissy dans l'horaire. A noter qu'à la fermeture des portes je disposait d'un des rares sièges libres à mon côté. Il y avait quelques sièges aussi en J. Les PNC passent un certain temps en conciliabules et coups d'oeil sur la tablette... J'ai appris que l'hypothèse d'un cadeau sur AF est aussi probable que la réélection du Général De Gaulle... mais je ne m'attendais pas à ce qui allait suivre... L'arrivée d'un occupant sur ce siège. Bon je sais je vais encore faire penser que je suis un vieux râleur mais cette personne disposait déjà d'un siège à l'arrière... l'excuse d'une escale "courte" pour la correspondance alors que le vol est absolement à l'heure c'est aussi croyable que le "demain on rase gratis!" Et enfin Kirsche (cerise) sur le Kuggelhof ce monsieur anglo-saxon m'a-t-il semblé ne portait sur lui que 4 vestes à lamode Ryan Air. Je vous rajouterai pour information qu'il semblait être en voyage depuis plusieurs jours et dégageait une odeur des plus musquées. Le CCP a alors cessé d'avoir un regard droit!

Toujours aussi enthousiasmant...

Découverte du nouveau salon K enfin façon de parler puisque l'étage rénové était "complet" c'est à dire une personne et ses deux valises à main à chaque table. Je rajouterai en vieux râleur que l'entrée "automatisée" en mode RATP est parfaitement moche et ratée. Je m'installe donc à l'étage ancien du coté de la lumière naturelle et de l'ex-escalier vers la mezzanine. Bon déjà c'est dans un état déplorable n'étant pas huissier de justice (d'ailleurs ils ont changé de nom sûrement au nom du "Progrès") je ne ferais pas l'inventaire... Mais la photo suivante a de quoi se faire dresser (éventuellement rééllement et non en mode Tex Avery) les cheveux sur la tête.

Oui je vois bien un gamin ouvrir cette boite de dérivation. Commission de sécurité tu es où?

Une brave antillaise fera son possible pour avitailler mais à mon arrivée c'est pas vraiment le "club med" bouteilles vides stockées champagne absent...

Avant il y avait du pain

Le dessert signature ou le fruit de la passion trop présent tue le second parfum (maintenant oublié). A un moment cette partie fermera et je migrerais du côté sombre de la farde

Avec au moins un réconfort: un sistership de l'avion de mon premier vol (il y a seulement 65 ans une époque où Air France volait depuis Lesquin qui l'aurait crû?)

"Ile de la Réunion" A l'heure demandée je me rends en porte où c'est (attention expression triviale) un joyeux bordel. Comme toujours quand j'ai groupe 1 sur mon BP c'est une file commune. Pourquoi pas? mais alors quand j'ai groupe 2 c'est séparé ... Loi de Murphy?

L'exécrable préboarding toujours pas de retour de la presse si non ici puisque... au moins à bord) le jeune couple ravi de son séjour et de retourner au pays était ... accrochez vous groupe 4! je peux vous dire que sur mes expériences récentes ce type de resquilleur gagnait un retour à la case départ sans toujours les 20.000 du Monopoly.

Ouf le siège 1 est génial comparé à ceux déjà testés sur cet "ameublement"

Comme trop souvent des réserves de nourriture s'accrochent pendant le repos plutôt long à CDG

Accueil bien sympatique du CCP qui sera actif et avennant durant l'ensemble du vol comme tout l'équipage d'ailleurs. Ca fait plaisir ! Toujours le service sans amuse bouche mais avec les crèpettes fourrées. Elle ne m'avaient pas manqué.

L'autoportrait à l'écran. On repoussera avec une demi-heure de retard motif: présence d'oiseaux migrateurs sur la piste à SCL

Salade de courgette crue à l'estragon et fromage frais de brebis. Crevettes aux agrumes et pommes acidulées. C'est pas vraiment mon reflet de la gastronomie française.

Au choix Echine de porc Pintade Crevettes sautées Mousseline de patate douce à la cacahuète. Pintade sauce moutarde lentilles vertes jeunes pousses d'épinard. Dommage la pintade était un peu forte et fort sèche; mauvais choix. La trilogie de fromage m'a semblée un peu plus affinée que dans mes souvenirs et l'entremet framboise citron était bien équilibré.

Je remplace mon habituel Armagnac mort au chant d'horreurs par un Calva. A noter un excellent service proactif sans erreurs ni oublis . Si c'est possible.

Au petit déjeuner pour éviter les oeufs voici un avatar du fameux bagel au saumon

Puis commence le vol scènique en mode assis attaché (comme presque toujours rien ne bougera - alors que la convergence fut si pas trop puissante très longue) bon j'ai pas eu le bon côté mais une nuit entière sans souffrir de l'étroiture du siège ça n'a pas de coût.

Bon ça faisait longtemps une remise des gaz...pas excessivement violente par rapport à une autre dont je me souviens. Due je crois à un combi brume et oiseaux migrateurs protégés.

Ce qui me permet cette fois d'être du bon côté pour vous montrer l'Aconcagua

Et on se pose finalement à l'heure.

Le temps de débarquer et mon Jasmin arrive de Buenos Aires. Toujours ce long trajet pour aller faire le screening du PIF. C'est un peu le problème de ces aéroports du bout du monde.